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Ce texte protégé par copyright est mis à disposition de tous, à titre d'information et pour vous permettre d'éprouver la réalité des types respiratoires dans votre pratique. Aucun usage commercial ni publication partielle ne peut en être fait sans mon autorisation.
" Bonjour Christine,
Je suis professeur de tai chi chuan et je suis venue il y a quelques mois faire un stage dans la Drôme.
J'étais intéressée par la respiration solaire lunaire appliquée au tai chi chuan. (j'ai une respiration solaire)
J'ai laissé tout cela infuser et cette année, j'ai approfondi un peu plus, avec mes élèves ces différentes respirations.
L'année dernière, j'avais expliqué les deux respirations différentes, afin que chacun expérimente, et se découvre. Les solaires s'étaient découverts. Seuls 1 ou 2 lunaires avaient pris la mesure de ce que cela représentait.
Cette année, j'ai proposé aux lunaires d'essayer leur respiration. Et là miracle pour eux, ils se sont senti beaucoup mieux, plus de présence, de force, posture et équilibre améliorés, douleurs de dos disparues etc...
Je voulais te remercier de l'aide que tu m'as apportée en participant à ton stage.
Je parle de ton travail de chant dès que j'en ai l'occasion, en particulier à mes élèves qui sont intéressées par le travail vocal.
Je te souhaite une belle route pleine de joie, de partage et de découvertes.
Très cordialement. "
Evelyne Berry Demangeot
Il y a environ douze ans maintenant que j'ai eu la chance de prendre connaissance des découvertes d'Erich WILK, diffusées actuellement par Christian HAGENA, sous le nom de « TERLUSOLLOGIE », en Allemagne.
A l'éclairage de ces découvertes j'ai pu comprendre un grand nombre de contradictions rencontrées couramment dans l'enseignement de la voix.
J'aimerais aujourd'hui aider ces informations à circuler.
En intégrant la Terlusollogie dans mon enseignement, j'ai pu constater qu'elle est incontournable, qu'elle peut éviter ou résoudre un bon nombre de conflits, problèmes et contradictions liés à ce qu'on appelle couramment la « technique vocale ».
En Allemagne elle bénéficie de quarante ans d'application en milieu clinique et s'est propagé auprès de nombreux praticiens : orthophonistes, thérapeutes de la voix, chanteurs et professeurs de chant, acteurs, sportifs, coachs'
Il est urgent aujourd'hui que tout praticien d'une quelconque discipline impliquant le corps prenne connaissance des polarités respiratoires. Il peut ainsi tenir compte de sa propre dynamique et différencier l'enseignement selon le type de chaque élève.
Sous l'appellation « TERLUSOLLOGIE » sont regroupés un ensemble d'observations du comportement respiratoire et d'une dynamique corporelle générale .
Erich Wilk a observé deux comportements respiratoires: l'expiration dynamique, et l'inspiration dynamique. Ces comportements existent dès la naissance en fonction des pressions atmosphériques, liées aux influences lunaires (dilatation horizontale) ou solaires (attraction verticale).
Le type respiratoire de chacun est calculable selon sa date de naissance (voir en haut de page).
On peut remarquer de nombreuses caractéristiques opposées à ces deux types, concernant leur posture, morphologie et besoins vitaux
(chaleur- fraîcheur, climat, alimentation, rythme de sommeil et d'activité, latéralisation, perception de l'environnement').
Pour la technique vocale il est indispensable de différencier ces deux types, parce-que certaines indications concernant la posture, le geste vocal, la relation tonicité- détente, l'attitude envers consonnes et voyelles, la dynamique tête- mâchoire, l'image sonore, peuvent être littéralement opposées.
Un professeur qui prend connaissance du type respiratoire de son élève se trouve devant deux cas de figure :
1. L'élève est du même type que lui : Il peut lui transmettre sans souci ses connaissances, et il verra des progrès certains - si toutefois il n'a pas été contrarié lui- même et mélange alors deux dynamiques (C'est assez courant).
2. L'élève est du type opposé: Il convient d'être très prudent : les sensations corporelles et auditives qui le feront progresser ne seront pas les mêmes que celles du professeur. Il est alors conseillé d'interférer le moins possible sur la respiration naturelle de l'élève, et de s'abstenir de tout conseil concernant son attitude corporelle. Si la voix présente de la fatigue en fin de cours et si les progrès ne sont pas rapides, il se peut qu'il vaille mieux d'envoyer cette personne chez un collègue du type correspondant.
La voix est toujours plus à l'aise quand on respecte son type, et le geste vocal paraît alors plus naturel. Le respect des types respiratoires facilite l'autonomie et la confiance dans ses perceptions corporelles. Il donne toutes les chances de ne pas stagner et de pouvoir atteindre son potentiel artistique.
Voici quelques différences de sensations corporelles du type lunaire ou solaire :
Le chanteur (chanteuse) lunaire trouve son confort vocal dans l'attaque sur le "mmmm" du bien- être, dans l'abandon en arrière (tête comprise !), dans l'absence totale de pression d'air sur les cordes. Pour lui la phonation est presque une inhalation, la tenue et la tonicité des intercostales inspiratoires est très importante, pour empêcher l'effondrement du volume d'air et trop d'air sur les cordes. son mot d'ordre est « expansion ». Il peut lui arriver de rejeter la tête complètement en arrière sur des sons aigus, ce n'est pas sa mâchoire, mais l'arrière de son crâne qui bouge pour ouvrir la bouche. Il ne doit surtout pas gonfler son ventre, cela empêche sa cage de se déployer. Son bas ventre travaille de façon tonique vers l'intérieur permettant à la cage de rester ouverte. Son inspiration ne peut pas toujours être silencieuse. Elle est pour lui très dynamisante. Il a besoin de bouger, de rester actif, de bien chauffer son corps. Sa langue fait un travail très tonique qui répond directement au travail du reste du corps. La consonne est pour lui vitale, la voyelle longue difficile. Son pied d'appui est le droit, son image de résonance est une sorte de boule de son dirigée autour et derrière lui.
Le chanteur (chanteuse) solaire trouve son confort vocal dans le geste du soupir, dans l'idée d'une exhalaison de buée chaude. Il s'abandonne en avant et dans le sol, genoux souples. L'ampleur vocale est obtenue par des sensations d'élargissement au niveau des flancs, un fond du bassin tonique, une mâchoire largement ouverte et même escamotée dans le cou. Sa nuque est longue et détendue. L'inspiration est pour lui un moment de détente, de dilatation pratiquement passive. Elle a avantage à être silencieuse, ne se voit quasiment pas. Prendre trop d'air l'étouffe et l'empêche de trouver un bon contact avec son corps. Sa voix se plait a émettre des voyelles longues, enveloppées d'un léger halo d'air. Il ne doit pas retenir ou économiser l'air. La consonne est pour lui une simple décoration, elle ne doit pas être mise sous pression. Il a besoin de calme, on ne doit pas le bousculer ou lui demander trop de paramètres en même temps. Son image de résonance est une boule de son dirigée dirigée à travers une sorte de « capuche » sonore devant lui. Son pied d'appui est le gauche.